Croyez-vous ô nobles âmes de ces personnages grandioses de magnificence peignant des arabesques enneigée sur des pages blanches, ces êtres informes que ces papyrus jaunis, détruits racontent ces merveilles ? Entendez-vous ces histoires, échos morbides aux leçons tentatrices ; des fillettes sauvagement entretenue, du pourpre sur des lanternes d’acier, des mères acariâtres ô beautés ! Ces contes berçant de leur chant mordorés des litanies joyeuses de féérie de nos oreilles aguerries ouïe-t-on nous de ces divines fugitives.
Ici les pas brûlant sur le carrelage enfiévré sonne le glas des patients condamnés sous des sourires figés les femmes et les hommes marchent sur ce tombeau destructeur de pièces vides de sens sous l’œil du Grand ô pauvre esprit enfermés. Ils mangent, regardent de leur misères cet extérieur inconscient, inaccessible pour leur volonté volage prisonnier ô déchus d’un jugement précaire les voilà torturé dans ce ravage folie mouvementé. Ils rêvent de gloire, de pêche, de tranquillité ces jeunes gens zombifiés, cadavres ambulants, ils traînent chaines et boulet à leur pied naufragé.
Mais d’une parole insouciante deux gamins de leur innocences délicates prièrent le seigneur de leur apporter monde merveilleux sur plateau d’argent ô fées boiteuses ! Alors, l’homme se leva de tambour battant promettant monts ténébreux, lagunes immondes, lacs, prairies, de mondes solitaire, désertique un pays enchanteur pour ces deux gamins ivre de joie de voir leur souhait exécuté. Ensommeillés alors ces précieux se réveillèrent sous ce plafond obscur versant leur perle au calice démesuré, trompés étaient-ils peut-être par ces Diable narquois volant âmes par milliers.
A présent, monde étincelant cohabite aux dérives étranges de cet asile destructeur, patients, médecins, soignants transformés de pierres devenant argent, gamine affaiblie métamorphosée de Raiponce devient-elle cette blonde céleste. Ô conte de notre enfance réalité soudaine !
Qui êtes-vous alors dans ce lieu intrinsèque ? Que vivez-vous dans ces lieux magiques où neige d’or se confond aux brulants métaux de l’aurore levée ?
✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤ ✤