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Bienvenue sur Pueri-Fabula , forum RPG mêlant fantaisie et horreur The devil's is in us father, he's inside everything we do 3603938144
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The devil's is in us father, he's inside everything we do

My Wonderland is shattered. It's dead to me ▬ ALICE LIDDLE



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Anything for the crown

Evangeline O. Riddle

- it's my wonderland -
☞ ARRIVEE A WONDERLAND : 08/10/2013
☞ CONTES ECRITS : 182
☞ A TRAVERS LE MIROIR : anastasie, une des soeurs de Cendrillon
☞ POINTS RP : 149
☞ HUMEUR : envie de grandeur. prémisse d'un nouvel amour interdit et inavouable. début d'un nouveau cycle de démence.





Evangeline O. Riddle
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MessageSujet: The devil's is in us father, he's inside everything we do   The devil's is in us father, he's inside everything we do EmptyMer 13 Nov - 0:53



❝Dinarzade x Evangeline

   ♡ The devil's is in us father, he's inside everything we do

Le soleil. Il y a plusieurs mois, cette boule de lumière ne semblait absolument pas nécessaire dans l'existence d'Evangeline. Elle s'en fichait qu'il fasse beau ou gris, qu'il pleuve ou que le ciel soit bleu. Quel que fut le temps qu'il faisait, cela ne changeait rien à sa vie. Elle n'y prêtait guère attention, lorsqu'elle déambulait dans les rues de New York à la recherche de nouvelle robe, vagabondant dans ses ruelles ténébreuses avec sa sœur aînée pour déboucher à nouveau dans la rue principale, là où elles pouvaient rire aux éclats comme bon leur semblait. Libre de ses mouvements, on pourrait dire qu'elle avait considéré cette douce lumière comme acquise, comme si elle la possédait et qu'elle serait toujours là dans sa vie. Qu'elle ne pourrait jamais être longtemps détachée de cette vague de chaleur émanant du ciel infini. Seulement, comme on le sait tous, on mesure la valeur des choses que l'on possédait juste après les avoir perdues. Chez elle, bien qu'Evangeline sortait rarement faire des balades avec sa famille, elle en profitait parfois pour s’asseoir dans les chaises de son immense jardin pour lézarder au soleil, profitant du calme et du silence des lieux pour réfléchir à tout et à rien, le plus souvent à rien. Il l'aidait particulièrement bien à se vider l'esprit pour évacuer toutes les frustrations et toutes les colères qu'elle a put avoir durant la journée. Cela la relaxait, en quelque sorte. Mais c'était surtout pour garder un petit teint hâlé, bien que léger, pour éviter de trop ressembler à un cadavre lors des dîners mondains ou encore dans les couloirs de son école privée. Mais depuis qu'elle avait atterri à Blackwood, cet asile de fous, il lui semblait que le soleil avait décidé de s'effacer de sa vie, comme pour la punir de ce qu'elle avait fait subir à tout le monde. Comme pour lui faire comprendre qu'elle devait ressentir un peu de remord et de culpabilité pour ce qu'elle avait fait. Comme si la seule à avoir fauté, c'était elle, et elle seule.

Foutaise. Lui aussi avait sa part de responsabilité. Pourquoi avoir joué avec le cœur de cette pauvre petite ? Pourquoi n'avait-elle pas pu être heureuse avec celui qu'elle aimait ? Elle était la victime d'une pure manipulation de la part de son professeur de psychologie. Peut-être avait-elle été le cobaye d'une expérience perverse pour qu'il sache s'il pouvait encore plaire à quelqu'un d'autre qu'à sa putain -pardon sa femme, enceinte jusqu'aux yeux. Ce lâche n'avait même pas été capable de lui avouer qu'il avait une relation extra-conjugale avec l'une de ses étudiantes. Il ne voulait même pas reconnaître la faute qu'il avait commise en la séduisant. Il méritait la prison. Voire même la mort. Evangeline aurait été un bourreau parfait, pour qu'elle puisse laver toutes les blessures, toutes les cicatrices qui brillaient d'une pâleur fantomatique le long des avants bras de la jeune femme. Elle lui aurait fait payé le prix d'avoir été une âme mauvaise, prête à tout pour faire souffrir celles autour d'elle. Mais elle n'avait pas réussi. Un voisin était intervenu juste à temps pour sauver le couple pêcheur. Evangeline fut dès lors considérée comme folle.

Le soleil brillait rarement. Du moins, elle l'avait rarement vu depuis son internement, il y a plusieurs mois de cela. Elle n'arrivait même plus à les compter, elle n'arrivait plus à apprécier le temps qui passait. Elle qui était arrivée saine d'esprit, la voilà qui commençait à perdre la boule. Quelle ironie. Après tout, il fallait la comprendre. Vivre dans un bâtiment où il faisait constamment gris, dont les pièces et les couloirs étaient éclairés soit par des torches -évidemment dans les salles où les infirmiers pouvaient surveiller les patients- soit par des ampoules accompagnées d'un grésillement constant dans la majorité des cas. Bien loin de la vie qui lui semblait merveilleuse à présent, celle qui fut la sienne, celle où la lumière du soleil dominait toute la grisaille du monde qui l'entourait. Peu lui importait le monde qui tournait autour d'elle, elle ne se souciait que de sa petite personne et de son ex compagnon. Comment allait-elle s'habiller ? Se pomponner ? Se faire belle pour cet homme avec qui elle se voyait passer le reste de sa vie ? Sa vie était facile, les pauvres ne faisaient pas partie de son univers, les fous encore moins. Seulement dans cet asile, la misère du monde s'étalait sous ses yeux, éclaboussait son joli minois maintenant terne. Plus de mise en beauté possible, plus de jolies robes, plus d'amour. La descente aux enfers fut très rude. Elle avait encore du mal à garder les pieds sur terre. Sa sœur lui répétait sans cesse qu'il lui faudrait sans doute encore quelques mois pour s'habituer aux lieux. Si elle n'avait pas peur de tomber dans les méandres de l'oubli sans avoir rien accompli de sa vie, elle aurait peut-être ré ouvert les plaies présentes sur ses bras.

Assise sur un banc à l'entrée du labyrinthe qui bordait l'asile, Evangeline profitait de la présente furtive du soleil pour fermer les yeux, et s'imaginer là où sa place était : dans la cour de son université, entourée de nombreuse personnes qui l'aimaient et l'admiraient. Populaire, elle arpenterait les couloirs de l'école sans bronché, foudroyant du regard tout ceux qu'elle méprisait. Tout le monde la respecterait, et la traiterait comme une reine. Une reine couvant ses sujets d'un regard bienveillant, les hypnotisant par sa beauté et son éloquence. Elle rejoindrait l'homme qu'elle aime, dans cette pensée où rien de ce qu'elle avait vécu ne c'est passé. Il serait là, à l'attendre, à tendre ses bras pour la blottir contre lui. Il la demanderait en mariage, après avoir demandé sa main à ses parents, puis ils partiraient, ensemble, vers une ville telle que Sydney, Miami, ou que sais-je encore. Oui, là était sa véritable place. Pas dans cet endroit infâme.


❝ citation. ❞
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MessageSujet: Re: The devil's is in us father, he's inside everything we do   The devil's is in us father, he's inside everything we do EmptyMar 26 Nov - 15:50



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Evangeline Riddle et Dinarzade Abdeli
Entre ses lèvres des effluves brumeuses traversaient des sentiers dangereux des dents nacrées ô blanches suppliciées des embruns féériques de pourritures, voilée cette fillette des pieds à la tête voyant d’un regard terrible ses géniteurs hypocrites. Prisonnière de geôles éparses elle guettait les visages dans cette salle putride, réunion entendue des pères, des mères, des frères à leurs fous, leurs rejetés, leurs assurances de se sentir eux, aspirés d’un précipice énorme ces gredins elle tournait ses doigts rongés par l’angoisse des amers litanies de soufres face à ce déchu qu’un père un roi, un moins que rien dans ces orbes érodées elle pleurait cet amour volage son dû à son image. L’abnégation sur ses épaules frêles de jeune fille déshonorée elle se devait arborant une face déterrée à ce géniteur doux-figé, à cette sœur triste de compliment cette compassion feinte d’une reine à sa guenille dégoupillée. Ô désenchantée cette tragique absorbé par ces ongles froissés de peau malaxé donnant la veille des coups agrémentés de vive voix des injures solennelles, des sanglots vertueux d’une vierge ancienne ! Des esquisses d’outre-tombe tombant des flots de banalités tu vas bien, comment se porte-t-elle, et les infirmiers, approche-t-elle des garçons, des filles, des amis ? Ainsi le saint Mahomet en son sein saignant disait-il aimez votre enfant, protégez là, choyez cette divine naissance apportant bonheur et tendresse, ainsi cette détesté de vives créativités donna offrande à sa famille sa pureté volée, massacrée, tenaillée à des mains hérétiques, sales, gigantesques d’un porc étoilé. Révolution en sa tête fracassée de données véhémentes cette source continue de remarque elle voulait, elle souhait dans les yeux de ce gouffre à sa barbe enneigée un écho céleste d’apparition, sa fille gamine à l’attention de son père demandait-elle de sa voix cristalline une reconnaissance rêvée ! Hélas de reconnaissance ce cachot amer de gourmandise qu’une tarte rassis ces dimanches religieux sa tête en son assiette se réveillant cette princesse engouffrée dans cette chambre d’un lit et d’un bureau seulement simple de murs jaunis par des années d’usures. Elle hurlait à ces soignants distendus des requêtes affligeantes, sourire aux coins de ses lippes peinturées de rose et de rouges petite gosse ses cheveux défaits et ses haillons rapiécés. Sentant encore les brumes de songes dilapidés des mains caressantes sur sa peau fragile des vagues de mystères à cette jonquille éclose, des soleils embrasant sur son épiderme d’orient frôlant des chemins vertigineux à cette vierge maquillée ô douceur éclatante ! Elle buvait ce lait acariâtre lors de ses levants de visites où les auteurs de Dinarzade voilaient leurs yeux pitoyables sur ce sol immondices tentaculaires au lieu d’approcher d’un amour filial cette fille leur faisant face. Tout ! Tout pour oublier ce pesant sur leurs épaules délavées, sur leurs esprits pseudo angéliques, elle maîtresse abattue de deuil orpheline elle désirait de son sort partir vivre mais d’un mariage arrangé à l’un, de devoirs obéissant cette menace de sa bouche abjecte ô semblant d’auteur d’une cadette préférant l’ainée à ses besoins égoïstes !

Radieuse cette chandelle mouvante de ses fils d’ors entourait ses égarés de bienveillance féconde, belle cette énergie sur les traversés dépensait ces patients acerbes de jubilation, captifs de murs gigantesques. De ses pas jonchés de fioritures, des arabesques enduites sur cette tige soyeuse, elle goûtait de son visage blanchâtre de psaumes, de prières vaine, inexistantes ce souffle astrale dans sa chevelure de braise des mèches s’envolant au zéphyr perdu de l’immensité la nature. Plein air enchanté, elle mordait ses lèvres sèches, aride d’eau disparue par ces traitres, ces monstres de médecines. Elle titubait de ravissement de prendre en ses paumes du rien naissant, des sensations en son corps amical, ce gouffre de vent voltigeant, ce désert d’asile sortant, sortant des pieds à la tête ô danseuse torrentueuse ! Et des gens autour d’elle reprenant cette âme atrophiée d’une enfant mystifiée, cette joueuse de jeu innocent, moraliste des méchants elle s’assit à côté d’une femme rousse telle une sirène tentatrice. Rousse comme la justice, elle scruta de ses onyx son fin visage poupin voulant affecter sa main à cette statue moribonde, cette peau tendre fillette trouvant peut-être en elle cette compagnie de jeu sacrifié. Ainsi de sa voix accentuée demanda-t-elle. « T’es là pourquoi ? Tu es malade ou où t’as enfermé dans cette boite parce que t’as fait des bêtises ? ». Commença ce questionnaire rassurant d’une petite fille curieuse et déplacée, ce syndrome possédant l’être de la rebelle. Protection enfernienne d’une expulsée de sa famille.



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MessageSujet: Re: The devil's is in us father, he's inside everything we do   The devil's is in us father, he's inside everything we do EmptyMer 4 Déc - 12:31



❝Dinarzade x Evangeline

   ♡ The devil's is in us father, he's inside everything we do

Plongée dans ses pensées et ses rêves d'évasion, Evangeline ne remarqua pas tout de suite le mouvement d'une jeune fille près d'elle. Elle était bien trop occupée à imaginer sa vie idéale, bien loin de cet asile où elle avait été placée par pure paranoïa partagée entre son ex, sa mère et le juge qui avait décidé de son internement. Elle n'était pas du genre à être suspicieuse sur tout, mais il fallait bien admettre que cette affaire faisait un peu trop à son goût. Que tout le monde s'acharne ainsi sur elle pour faire taire les rumeurs d'une relation interdite, mais aussi pour faire taire les mauvaises langues de la société dans laquelle elle faisait partie. Il avait déjà été ainsi pour sa sœur aînée, internée au même asile quelques mois plus tôt. C'était bien la seule qui ne la croyait pas folle. Mis à part peut-être cette infirmière, une des seules qui se montre quelque peu bienveillante et gentille envers les deux Riddle. Mais Evangeline ne la connaissait pas suffisamment pour croire en sa bonne foi. Du moins, pour l'instant.

La rouquine sentit que quelqu'un s'installait à côté d'elle. En tant normal, elle se serait levée d'un bond en exigeant un peu plus de civisme et moins de brutalité de la part de cet inconnu, faisant presque éclater un scandale en répétant sans cesse qu'il fallait un minimum d'intimité dans cet asile qui enfermait une pauvre innocente et la seule qui n'était pas folle dans ce bâtiment lugubre. Mais là, toute sa colère fut contenue par la chaleur du soleil, qui semblait quelque peu l'apaiser. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas lézardé sous les rayons de cette boule de lumière qu'elle était capable de laisser couler beaucoup de choses. Elle se contenta donc d'ignorer cette intrusion dans sa bulle personnelle, comme le ferait sans doute une dame de son rang. Un rock avec une apparence de rose délicate. Une femme forte, qui sait remettre les gens à leur place lorsqu'elle est dans les parages, qui illumine les environs par son charisme et sa richesse, son corps sublime que tout le monde lui envie avec jalousie. Une femme qui sait également ignorer les choses futiles et qui se concentre que sur l'importance de ses relations et de son comportement en société bourgeoise. Parfois, Evangeline essayait de paraître ainsi, et elle était cette personne qu'elle rêvait être dans son enfance, s'inspirant de sa mère. Élégante, qui ne fait jamais de faux pas, mais qui se bat dents et ongles pour le bien-être de ses filles adorées. Oui, sa mère était vraiment celle qui devait représenter la rouquine plus tard. En plus jeune bien sûr. En accord avec son temps, et la société qui évolue après la Seconde Guerre Mondiale. Elle aurait pu être brisée par l'abandon et la trahison de sa mère, mais d'un côté, en y réfléchissant bien, elle se disait qu'elle aurait fait la même chose pour sauver les apparences. Alors, sa solide carapace l'a beaucoup aidé à garder la tête haute, et à rester ce qu'elle était. Avec l'objectif que, même dans cet endroit malfamé, elle allait être ce qu'elle avait prévue d'être.

Elle fut cependant tirée de sa rêverie par une petite voix enfantine et joyeuse. « T’es là pourquoi ? Tu es malade ou on t’as enfermé dans cette boite parce que t’as fait des bêtises ? » Au départ, elle se demanda si ces questions lui étaient posées à elle, ou si la jeune fille s'adressait à quelqu'un d'autre. Evangeline ouvrit donc les paupières et tourna le visage pour faire entrer cette inconnue dans son champ de vision. C'était une jeune fille aux origines orientales assez prononcées, de plutôt petite taille et à l'air espiègle. Son jeune âge frappa la rouquine. Une fille aussi jeune pouvait être considérée comme folle et enfermée dans cet asile ? Elle ne lui donnait pas plus de vingt ans, elle était peut-être même plus jeune. Les gens devenaient de plus en plus cinglés. Elle ne savait pas ce que cette fille avait bien pu faire à l'extérieur, mais il était certainement pas nécessaire de l'enfermer. A son âge, tous ses rêves devaient être brisés à cause de cet internement. Evangeline avait plus d'expérience qu'elle, puisque plus âgée, et elle se doutait que si on avait osé l'enfermer à dix-huit ans, elle aurait éclaté. Heureusement, les années calmes certainement les caractères difficiles, et la sagesse vient avec les années passées sur cette Terre. Elle avait gagné la décence de garder pour elle le peu de dignité qui lui restait, après cette humiliation publique. Mais cette pauvre fille. Elle devait être perdue, battue par le coup du sort. Evangeline ressentait réellement de la pitié pour cette fille. Mais que pouvait-elle bien faire pour l'aider ? Pas grand chose. Rien en vérité. Tout ce qu'elles devaient faire c'était jouer les folles obéissantes qui évoluent vers la guérison. Une quelconque aide était bien inutile.

Pendant quelques instants, Evangeline resta silencieuse, essayant de trouver les mots justes pour définir sa situation actuelle. Selon elle, elle n'était absolument pas responsable de ce qu'elle avait fait, non pas parce qu'elle était folle, mais simplement parce qu'elle avait rendue la monnaie de la pièce de son ex. Elle avait fait justice elle-même, puisque la Justice ne l'aurait pas aidé. Elle l'a d'ailleurs punie par la suite. Il lui avait fait du mal en lui mentant et en la faisant souffrir, à cause de lui elle avait bien failli mettre fin à ses jours, il était bien normal qu'elle lui rende ce qu'il lui avait fait subir. Œil pour œil, dent pour dent comme on disait. Ce n'était que le retour normal aux choses, mais les magistrats n'avaient pas vu ça d'un bon œil. Ils étaient d'une logique étrange. Pour eux, Evangeline aurait dut se laisser mourir à cause d'un homme ? Très peu pour elle. Sa vie valait bien trop. Même si par un moment de faiblesse, elle avait failli y mettre un terme, elle s'était très vite ressaisi. Sa vie était bien trop précieuse pour être ainsi achevée. Peut-être aurait-elle dut le laisser tranquille. Et le laisser vivre heureux sans qu'il puisse se rendre compte de ce qu'elle avait encaissée pour lui ? Non. Elle devait lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle était la victime de tout ça. De leur histoire. Et c'était elle qui était enfermée ici. Quelle était belle la Justice américaine des années 50. « Mon ex n'a pas voulu se rendre compte qu'il m'avait fait du mal. Un égoïste. Lorsque je l'ai fait souffrir à mon tour, la Justice a déclarée que j'étais folle. Et me voilà. » dit-elle, en haussant légèrement les épaules et levant les bras, comme pour se présenter sur scène. Peut-être aurait-elle pu devenir comédienne, mais c'était plus sa sœur qui désirait l'être. Evangeline désirait elle aussi être célèbre, mais plus pour une carrière brillante en tant qu'avocate, ou psychiatre reconnue par la profession et dans le pays entier. Les Riddle avait un goût prononcé pour la célébrité, c'était certain. Chacune dans son domaine pour ne pas faire de l'ombre à l'autre. Une complémentarité parfaite entre deux sœurs unies face à l'adversité. Lorsqu'elle reprit place normalement sur le banc, elle ne jugea pas nécessaire de demander la raison de l'internement de la jeune fille. Si elle avait envie de parler d'elle-même, la brunette s'en chargerait bien toute seule. Mais il était bien sûr évident qu'Evangeline trouvait le sujet de conversation le plus intéressant était elle-même. Mais elle désirait se faire mystérieuse, pour attiser la curiosité de l'inconnue.


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