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Gourmandise Nocturne...

My Wonderland is shattered. It's dead to me ▬ ALICE LIDDLE



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Seven D.S. Schneewittchen

- it's my wonderland -
☞ ARRIVEE A WONDERLAND : 23/10/2013
☞ CONTES ECRITS : 233
☞ A TRAVERS LE MIROIR : Un jour, une femme déclara: 'Si j'avais un enfant, au teint blanc comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène!'... Peu de temps après, une fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l'ébène. Celle qui croquera la pomme. On l'appela Blanche-Neige.
☞ POINTS RP : 204
☞ OU ERRES-TU ? : Dans les couloirs, les cuisines, ma cellule... un peu partout quoi ^^
☞ UNE TEA PARTY ? : Jongler entre ses sept personnalités avec des hobbies et des passions différentes. A part cela, elle aime bien écrire, chanter et parler aux animaux et faire le ménage xD
☞ HUMEUR : Tout dépend à qui tu as affaire xD





Seven D.S. Schneewittchen
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MessageSujet: Gourmandise Nocturne...   Gourmandise Nocturne... EmptyJeu 7 Nov - 23:27



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B. Shayra-Nellaë El Khari & seven d. s. schneewittchen


Minuit... l'heure du crime... tout le monde dormait profondément. Plongé dans les ténèbres de l'asile, aucun bruit ne se faisait entendre. Dehors, la pluie tombait incessante dans une mélancolie apaisante... les gouttes d'eau venaient se fracasser sur les vitres des cellules, coulant le long des gouttières et écrivant une symphonie sur les tuiles du toit. Il était agréable de constater que cet environnement habituellement étrange et glacial, devenait subitement apaisant et serein la nuit. Allongée sur le dos sur ton lit, réveillée, tu observais la pluie battante créer des ondulations sur la fenêtre vitrée. Tu étais calme. Tu n'avais pas peur de l'obscurité tant qu'il y avait de la lumière. Tu avais allumé ta petite lampe de chevet qui éclairait faiblement la pièce, mais cela te suffisait. De plus, les lampadaires situés tout autour de l'établissement éclairaient plutôt bien.


Tu inspirais profondément avant d'expirer doucement. Fermant les yeux, tu tentais de trouver le sommeil, en vain. Tu avais du mal à t'endormir ces derniers temps. Cauchemars, angoisses, crises de panique, terreur nocturnes... Tu les enchaînais ces temps-ci. Tu ne savais pas pourquoi. D'ailleurs, tu avais cessé de prendre tes cachets depuis deux jours, pour savoir si c'était vraiment cela qui te faisait perdre le sommeil. Pour l'instant, tu ne voyais aucun effet. Laissant échapper un soupir las, retournée et recroquevillée sur toi-même, tu tentais de penser à autre chose. Tu te sentais cruellement seule dans cette cellule grisâtre et terne. Pas de joie, ni de vie. Que des remords, des regrets, de la tristesse et de la colère. Cela faisait déjà plusieurs mois que tu avais pris place dans cet asile. Alors que tu rêvais de t'évader, de partir loin d'ici et de retrouver une vie normale, tu constatais que cela ne serait sûrement pas possible. Tu avais déjà élaboré pas mal de plans avec ton acolyte de toujours, Rozar. Hélas, ils tombaient tous à l'eau pour des raisons que tu ignorais également. Tu avais l'impression de perdre la tête. Souvent, tu avais des absences, des pertes de mémoires. Et pour cause! Tu ne savais jamais comment finissait les missions! Tu changeais de personnalité sans même t'en rendre compte, ne gardant aucun souvenir des instants précédents. Ainsi donc, ton dernier souvenir était celui où tu guettais les alentours, dans l'aile ouest. Puis... plus rien... avant de te réveiller dans ta cellule, deux jours avant. Habituellement, cela ne te perturbait pas tellement, tu n'avais même pas conscience d'oublier des événements clefs de ta vie. Mais ces temps-ci, rien ne tournait bien rond dans ton esprit. Quelques fois, tu avais des moments de lucidité, t'apercevant fâcheusement que tu ne te souvenais de presque rien de ta journée. Seulement quelques bribes de souvenirs, des flashs. Comme si tu avais été dans un état second. Spectatrice de ta propre vie... tu le ressentais ainsi, sentant la frustration et la culpabilité te pointer du doigt. Pourquoi serais-tu rongée par la culpabilité? C'était parce que tu t'en voulais de ne te souvenir de rien, de ne pas pouvoir contrôler ta propre vie. Ta mère avait sans doute raison... tu étais un cas désespérée, une folle...


Soudainement, ton ventre se mit à crier famine tel un lion affamé. Normal, avec ce qu'on te servait à manger, il y avait de quoi crever de faim! Il était presque une heure du matin. Tu n'écoutais pas ta faim, préférant dormir à la place. Deux minutes après... Presque aux portes du sommeil... Haly faisait surface... tu t'agitais subitement, te redressant de ton lit, assise en tailleur. Posant tes mains sur ton ventre creux, tu tirais la grimace. "Et puis tant pis! J'ai faim!" Ni une, ni deux, tu décollais de ton lit, te mettant un pantalon et un pull large en guise de haut avant de sortir de ta chambre. Etant donné que tu étais considérée comme une patiente non-dangereuse vis-à-vis de toi-même et des autres, tu résidais dans le quartier des inoffensifs. Tu pouvais ainsi sortir de ta chambre à ta guise, tu n'étais pas enfermée à clef comme les fous dangereux de l'autre côté... Ainsi donc, prudemment, tu sortais discrètement de ta chambre sur la pointe des pieds, observant les alentours à l'affût du moindre garde ou autre personne faisant partie du personnel. Tu pressais cependant le pas, ne voulant pas te faire attraper, mais surtout, parce que ton ventre jouait des tam-tam. Il fallait que tu manges! Traversant les longs couloirs de l'asile, certains endroits étaient peu éclairés. Vu qui tu étais en ce moment, donc Haly, tu n'avais peur de rien. Tu aurais très bien pu traverser une forêt en pleine nuit sans ressentir le moindre stress. Tu avais même envie d'aller rendre visite aux rouges. C'était ainsi que vous les appeliez. Mais tu n'avais pas le temps.


Arrivée au réfectoire, tu fermais la porte derrière-toi. Tu toisais la pièce du regard... guettant le moindre signe de vie. Après quelques instants d'observation, tu n'avais rien remarqué de spécial. Tu passais furtivement entre les tables et les chaises, te dirigeant tout droit vers les cuisines. A cet instant, tu pénétrais dans la caverne d'Ali Baba! Se trouvaient non loin de toi des mets, datant du dîner. Impatiente de satisfaire ton appétit, tu commençais à ouvrir les réfrigérateurs, les placards, les tiroirs à la recherche du Graal, en quelque sorte. Entre temps, tu picorais à droite à gauche, prenant de la charcuterie, un morceau de pain... C'est alors que tu fus attirée par une porte à moitié fermée. Située en hauteur, tu commençais à sauter pour atteindre la poignet, mais sans succès. Apparemment, cette cuisine était faite pour des géants! Tu cherchais donc autour de toi un objet solide pour pouvoir monter dessus. Tu pris alors le tabouret en bois. Lentement, pied après l'autre, tu grimpais dessus. Tu atteignais enfin le placard tant souhaité, l'ouvrant avec curiosité. Quelle fût ta surprise en voyant qu'il y avait des gâteaux en tout genre! Des pâtisseries et des sucreries. "C'est donc ici que tu planques les bonbons Rosa..." chuchotais-tu, satisfaite. Rosa, l'infirmière harceleuse! A croire qu'elle était ta pire ennemie. C'était elle qui venait souvent fouiller dans ta chambre pour voir si tu n'avais pas volé de la nourriture pour te goinfrer ensuite. Le pire, c'est que tu ne te souvenais pas d'un tel acte quand tu étais une autre personne qu'Haly. C'était elle qui volait les gâteaux! Enfin, toi, vu que tu es elle en ce moment.


Le temps passait, sans même te rendre compte, tu avais déjà bien entamé quelques sachets de bonbons et des paquets de gâteaux. A croire que tu mourais de faim! C'était un sacré défaut chez toi. Tu étais tellement gourmande que tu mangeais sans même avoir faim! Et qu'importe qu'il y ait encore de la place dans ton estomac, tu continuais, juste une fois, une dernière bouchée... Alors que tu étais assise sur l'un des comptoirs de cuisine, un bruit te fit sursauter. On venait d'ouvrir la porte des cuisines. Tu voulais t'enfuir, mais il était trop tard. Descendant rapidement du comptoir, tu te pris les pieds dans les sachets et autres casseroles, te faisant tomber en avant. Tu poussas un cri de surprise avant de t'accrocher à la nappe de la table en face de toi... ce qui eût l'effet de faire tomber au sol tout ce qui se trouvait sur cette dernière... te retrouvant assiégée de farine et de cuillère en bois. Tu t'étais mise dans un sacré état! C'est alors que le perturbateur s'approchait de toi. Rapidement, tu compris qu'il s'agissait d'une fille. C'est en sortant de la pénombre que tu pouvais enfin mettre un nom sur cette personne: Shayra! Mais en étant Haly, tu ne la connaissais que de vu... Soudainement, regard dans le vide, tic et absence... Changement de personnalité, sans crier gare... souvenirs d'Haly qui se rangent dans un tiroir... Tu deviens Dopey! Celle qui ne peut parler, très sympa d'ailleurs pour engager une discussion!


Tu te relevais donc, sourire aux lèvres, ravis de voir Shayra. Tu adorais faire des bêtises avec elle, elle était toujours partante. Tu ne te rendais même pas compte que tu étais aspergée de farine, tout était normal. Tu t'approchais donc d'elle, cheveux en bataille et lui tandis un gâteau d'un regard attendrissant sur un visage enfantin.»



Candy




Dernière édition par Seven D.S. Schneewittchen le Jeu 28 Nov - 14:42, édité 2 fois
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I'm a fake with blood in my hands.

B. Shayra-Nellaë El Khari

- it's my wonderland -
☞ ARRIVEE A WONDERLAND : 15/10/2013
☞ CONTES ECRITS : 101
☞ A TRAVERS LE MIROIR : Morgiane, Ali-Baba.
☞ POINTS RP : 118





B. Shayra-Nellaë El Khari
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Gourmandise Nocturne... Empty
MessageSujet: Re: Gourmandise Nocturne...   Gourmandise Nocturne... EmptyVen 15 Nov - 19:18



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B. Shayra-Nellaë El Khari & seven d. s. schneewittchen


Clac. Clic. Clac. Clic.
Ton cœur tambourine sur cette musique entêtante, sur cette musique agaçante. Tu ignores même pourquoi une horloge trône fièrement, seul revêtement, sur l’un des murs immaculé. Sans doute l’une de leurs innombrables tortures, juste présente pour nous rappeler les engeances que nous sommes, les délinquants et les meurtriers qui sont enfouis sous notre épiderme. Pour nous narguer, alors même que les jours s’assemblent et se ressemblent. Dans la pénombre, tu distingues assez mal les aiguilles. Mais, par habitude, tu sais plus ou moi situer l’horloge. Et tu fixes cet endroit du pan de mur avec un regard noir. Tu te mords l’intérieur de la bouche alors que la colère te submerge. Tu devrais dormir, mais tu n’oses fermer les yeux. Tel un enfant apeuré par les potentiels monstres qui pourraient débarquer une fois les paupières closes, tu refuses obstinément de les fermer. Ce qui est, en soit, assez déroutant… Parce que la vérité, c’est que c’est toi le monstre ici. Dans l’Asile, mais surtout dans cette chambre.

Ce qui t’insupporte au plus haut point, là, tout de suite ? Le fait que ton cœur batte à l’unisson de ce tic-tac enivrant. Chaque pulsation semble réglée sur les aiguilles, qui te paraissent rebondir de plus en plus profondément sur les chiffres, scarifications douceâtres dans cet ensemble. Elles passent sur les chiffres telles des ombres macabres et funestes, telles la Mort elle-même. Elles clament, tu les entends :  « Je vous mangerai. ». Et, dans le noir d’encre qu’est l’endroit où tu tentes de dormir, tu n’attends qu’une chose :


    - Pitié, fais-le… qu’on en finisse. On se sent mieux une fois que c’est fait. Oui. Mieux. Le sang… Les trippes… C’est dégoûtant. C’est mal. Les yeux vides, les gorges écartelées… C’est mal. Oui. Ne les mange pas. Ils n’ont rien fait… Mange-les ! »


Tu passes une main sur ton visage, puis tu attends. Tu attends ce moment fatidique que tu redoutes et auquel tu ne peux t’empêcher de penser. Celui où les aiguilles gagneront et où les chiffres ne seront plus. Où ils se confondront dans le cadrant, jusqu’à ne plus avoir aucune signification. Jusqu’à ce que le temps se perde. Mais le moment n’arrive pas, et ta patience s’égratigne. Tes ongles viennent gratter le matelas. Tu te retournes afin d’avoir le ventre contre les draps et la tête dans l’oreiller. Tu hurles sous l’impuissance, tu hurles sous l’ennui. Tu hurles parce que tu es fatiguée, parce que tu es éreintée… Parce que tu es mauvaise, maléfique. Parce que tu aimes ça. Parce que ce n’est pas normal.
Tu te retournes à nouveau et repousse la maigre couverture. Des cernes énormes jonchent tes joues, donnant un air morbide à ton minois pourtant tellement mignon – si l’on ne regarde que lui & non les éclairs assassins qu’envoient tes prunelles noirâtres comparables à celles des Démons. Tu te lèves et entrouvre la porte, avant de la refermée rapidement pour te cacher dans ton lit, alertée par un faisceau lumineux.

Les gens de ton aile ne peuvent pas sortir sans l’accord de quelqu’un… Mais tes stratagèmes ne manquent pas. Tu cries, encore et encore, jusqu’à manquer de briser tes cordes vocales. Enfin, un homme pénètre dans ta chambre, et tu hurles encore. Il se retourne, manque de vigilance. Et de la seule force de tes bras, tu lui sautes dessus pour le faire manquer d’air. Tu ne le tues pas, simplement… Il dort paisiblement. Tu l’as aidé, c’est plutôt gentil, non ?
Et tu quittes la pièce morne et livide dans laquelle tu passes la plupart du temps la nuit. Si tu pensais simplement aller faire un tour pour te changer les idées, les grognements de ton ventre te font changer de plan & d’angle d’attaque. Un petit tour par les cuisines s’impose…

Sur la pointe des pieds, et surtout en espérant que des renforts n’arriveront pas tout de suite – voire pas du tout, l’espoir fait vivre ! – tu évolues dans les couloirs, non sans te prendre quelques murs. Toujours mal placés, ces saletés… Et surtout, toujours là où on s’y attend le moins ! Tes pieds souffrent à chaque nouvel obstacle qu’ils ne parviennent pas à éviter, et les larmes ont investi tes yeux depuis déjà quelques secondes. Tu es une fille – je dirais même plus, une femme – forte. Tu n’as pour ainsi dire pas eu d’enfance, alors il n’y a pas de raison que tu pleures simplement pour de la douleur… Surtout pas alors que cela te procure une certaine forme de plaisir. Masochiste ? Oh que oui. Mais pas de la manière dont tout le monde l’entend. Tu expies simplement tes fautes de cette manière…

Cependant, lorsque tu pousses les portes des cuisines, un fracas te parvient pour seule réponse. Méfiante, tu attrapes le premier truc à ta portée : Un rouleau de pâtisserie. Tu es sûre que tu pourrais réussir à étouffer quelqu’un avec… Ou en tout cas le tuer à force de taper dessus. Hors de question que tu retournes dans ta chambre avant d’avoir englouti tout ce que tu peux entre tes lèvres pour combler le gouffre affamé de ton estomac. Soudain, une silhouette se découle et devient incroyablement… Visible. Pour la discrétion, de sa part, c’est carrément loupé. Bon, la présence d’une légère lumière n’arrangeait rien… Mais ce n’était pas ça qui l’avait trahie, ô ça non. La farine dont elle était entièrement recouverte attirait indéniablement l’attention sur elle. Et je me mis, malgré moi, à éclater de rire. Les fesses sur le sol, quelques cuillères autour de son corps frêle, elle était simplement… Trop mignonne ! Et le sourire dont elle te gratifia fit s’étirer tes lèvres malgré toi. Ta première réaction ? Brandir ton « arme » devant toi, attendant qu’elle te réponde avec ce qu’elle trouve.


    - Je te défie en duel ! En garde, si t’es un homme… Euh… T’as compris. »


Et tu l’attaques avec toute la délicatesse dont tu sais faire preuve. Tu n’es pas du genre à y aller en douceur, mais tu es bien consciente du problème de la jeune fille. Tu as bien remarqué ses absences, précédent un brusque changement de personnalité. Et sous l’air innocent et incroyablement gentil qui se dégage d’elle – même si d’ordinaire, ça t’aurait fait vomir – tu ne peux que tenter de l’être un peu. Douce. Tu veux t’amuser avec elle, pas lui faire du mal. Ca, ce sera quand elle deviendra ta plus grande amie dans l’Asile, quand son caractère grognon refera surface et que vous vous battrez pour savoir qui est la chef.
En attendant, pour ne pas la laisser gênée sous toute sa farine, tu attrapes le paquet qui reste et te le renverse sur les cheveux et sur le visage. Ainsi, vous êtes les mêmes. Ainsi, vous vous retrouvez, deux gosses, dans une cuisine qui ne manque pas de devenir un véritable souk.  Mais honnêtement, non seulement tu te fiches du personnel, et en plus… Il n’y a rien de plus agréable que l’insouciance que tu ressens en sa compagnie.
Tu prends même le courage de fouiller dans le frigo pour sortir une boîte d’œufs, avant de jeter un regard espiègle à l’intéressée. Tu t’empresses de plonger les mains dans la boîte, et tu les ressors avec un œuf dans chacune d’elle.


    - La guerre est déclarée ! »


Glousses-tu avant de balancer – toujours en modérant tes pulsions violentes – sur la jeune fille, qui ne tarde pas à être recouverte du liquide visqueux et un peu écœurant. Elle n’a rien fait, la pauvre, mais tu aimes tellement être avec elle et faire des bêtises que la tentation est trop grande et trop irrésistible.
« A la bataille ! »



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Seven D.S. Schneewittchen

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MessageSujet: Re: Gourmandise Nocturne...   Gourmandise Nocturne... EmptyJeu 28 Nov - 14:37



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B. Shayra-Nellaë El Khari & seven d. s. schneewittchen


Toi, toute seule, dans cette cuisine immense. Tu avais l'impression d'avoir pénétré dans la caverne d'Ali Baba. Tout était splendide à tes yeux... ou du moins à tes papilles. Goûtant un à un chaque plat ou aliment que tu pouvais trouver sur ton chemin. Véritable épicurienne que tu es, la Haly qui était en toi était insatiable. Si tu le pouvais, tu mangerais bien un buffle! Mais ton estomac était plus petit que ce que tu espérais. Ayant les yeux plus gros que le ventre, tu te rendais malheureusement compte que ton estomac était bien étroit et qu'il te faisait bien mal. Conséquence d'un trop grand appétit. Cependant, même le ventre remplit, quand tu voyais une sucrerie, un gâteau ou un bonbon, qu'importe si tu étais sur le point de vomir, tu prenais ton plaisir - oui, plaisir et non courage, car manger n'a jamais été une épreuve pour toi -, à deux mains pour t'enfiler une dernière bouchée... juste une seule... souvent celle de trop... finissant ta frénésie des délices dans les toilettes! Oui, c'était du propre! Tu avais l'air très intelligente la tête dans les cuvettes ayant mal au ventre et te plaignant sans cesse que tu allais exploser. Il ne fallait pas être si gourmande! C'était mauvais pour la santé, mais tu t'en fichais pas mal. En Haly, tu te fichais de pas mal de choses. Tout était digne d'intérêt et méritait ta dévotion... c'était un peu exagéré concernant la dévotion, mais tu ne manquais pas de curiosité et de ténacité. Tu continuais ainsi à flâner entre les placards, à la recherche de plusieurs mets délicieux ou autres paquets de biscuits. Il ne fallût pas longtemps pour que tu mettes la main sur les délices cachés aux yeux de tous. Sucreries en tout genre, tu te croyais dans un autre monde. Cela devait faire des décennies que tu n'avais pas goûté à un aliment sucré, hormis cette sempiternelle tarte aux pommes! Quoique, la pomme était ton fruit préférée, tu n'allais donc pas t'en plaindre. Autant prendre le peu qu'on te donnait... Sauf que pour cette fois-ci, tu allais carrément le prendre, sans attendre l'avis, ni l'accord de quelqu'un d'autre que ta propre personne. Prenant donc dans tes petites menottes tout ce que tu pouvais accumuler, tu déposais tout les paquets sur le sol carrelé de la cuisine, bien décidée à tout entamer. A regarder cette scène de plus près, on pourrait penser que tu étais une pauvre enfant affamée, maltraitée, privée de nourriture... Tu étais la petite Cosette du roman populaire "Les Misérables" de Victor Hugo. Cela pouvait faire sourire, surtout que tu mangeais plutôt convenablement au refectoire... sauf qu'Haly n'était jamais de cette avis. Plus elle en avait dans l'estomac, mieux elle se portait. Une véritable ogresse! A croire qu'elle était atteinte de boulimie... sauf qu'elle ne vomissait rien. Comportement bien étrange... peut-être n'est-ce que la gourmandise et rien de psychologique? A ton humble avis, tu t'en fichais.


Alors que tu venais de dévaliser la moitié de la cuisine, faisant un véritable hold-up alimentaire, un bruit venait te sortir de tes pensées sucrées. Surprise, même étrangement excitée par cette intrusion soudaine - tu ne sais pas pourquoi - , tu jetais un rapide coup d’œil en direction du bruit. Puis, tu vis une ombre qui te fit peur. Croyant que c'était la méchante Rosa, l'infirmière qui te bridait, tu voulais descendre du comptoir pour t'enfuir... sans succès. Tu t'étais retrouvée prise au piège entre les paquets et casseroles qui traînaient au sol, te prenant les pieds dedans, titubant, glissant et chavirant pour finir par t'agripper à la nappe blanche de la table... sans succès. Tu l'avais tiré vers toi, tombant avec elle et entraînant dans ton sillage une ribambelle de cuillères et un sac de farine. Ressemblant plus à la Dame Blanche qu'à Haly, tu étais dans un piteux état. Tu voulais rire, mais tu te retenais. La personne qui t'avait fait si peur était déjà dans les cuisines, tapis dans l'ombre, ne bougeant pas. Tu étais grillée! Plus que grillée, c'était la fin des haricots! La fin de ton escapade nocturne au pays des sucreries! Tu étais au bout de ta vie! Tu retenais ta respiration. Tu espérais que cette personne ne soit pas Rosa. Tu ne pouvais vraiment pas l'aimer celle-là! Ainsi donc, la silhouette s'avançait doucement, quittant la pénombre pour rejoindre la lumière. Surprise... et comme un coup de baguette magique, tu changeais de personnalité. Tu changeais... Devenant Dopey, la plus simplette de toutes. Sans comprendre pourquoi, Shayra venait de rire aux éclats. Te sentant gênée, tu te recroquevillée sur toi-même, te tordant les doigts dans tous les sens, jetant quelques petits coups d’œil timide envers ta camarade.


Shayra... jeune femme plutôt énigmatique. Une beauté d'orient... Elle était physiquement tout ton contraire. Tu étais d'une blancheur à faire pâlir d'avantage cette délicate étendue blanc nommée neige. Tu avais les cheveux noirs d'un ébène sombre, même un peu plus foncés que ceux de ta chère Shayra. Sans compter que tes lèvres légèrement pulpeuses étaient d'une couleur naturellement rouge. Pourtant, tu affirmais sans cesse que tu ne portais jamais de rouge à lèvres. Tu te demandais d'ailleurs pourquoi on te posait toujours cette question... Mais passons, en face de toi se trouvait ta partenaire de jeux. Elle était aussi grande que toi, fine. Tout te différenciait physiquement de cette charmante jeune femme. Même la couleur de tes prunelles étaient d'un bleu pâle alors que ceux de Shayra était d'un marron foncé, presque noir. Tu aimais bien être avec elle. Tu la trouvais tellement belle que tu rêvais d'avoir une poupée à son image. Un peu comme avec tout le monde... Même Rozar aura un jour une poupée à son effigie. Un jour, tu aura la plus grande collection de poupées! En parlant de poupée, revenons sur Shayra. Tu ne connaissais rien d'elle. La Dopey que tu étais ne connaissait pas le passé de la jeune femme. Mais tu t'en fichais. Etant Dopey, rien ne t'intéressait à part le jeu et l'amusement. Tu avais trouvé en Shayra une très bonne camarade de jeu, aussi gamine que toi. Tu aimais passer du temps avec elle parce qu'elle ne te disait jamais "non" et elle était toujours partante pour jouer avec toi, même pour accomplir les pires bêtises. Sans compter que sa présence te rassurait. En effet, tu avais tendance à être embêtée ou à te faire influencer par les gros durs de l'asile quand tu étais Dopey - mais pour ça, tu ne pouvais pas savoir -. A croire qu'ils avaient un radar pour savoir quand tu étais Dopey ou pas! Le fait d'avoir Shayra à tes côtés changeait un peu les choses... On te laissait tranquille. Les gros durs ne venaient pas te voir, ni même venait te parler. Tu le remarquais aisément quand tu étais en présence d'une personne, tu te faisais moins embêtée. Tu trouvais cela bien curieux un tel comportement humain. Parce que dans ton esprit enfantin, tu allais quand même voir les gens, même s'ils étaient accompagnés. Tu ne voyais jamais où était le mal. Tu voyais deux personnes se disputer? Et tu avais quelque chose à demander à l'une des deux? Tu marchais en leur direction sans aucun souci. Tu ne te posais pas la question si c'était le moment opportun. Tu devais lui parler? Tu t'y rendais sans passer par quatre chemins avec un naturel et une décontraction déconcertant! Ta spontanéité était généralement appréciée et amusante, mais parfois, il fallait mieux que tu évites de pointer le bout de ton nez... Surtout que tu avais le chic pour te mettre dans des situations périlleuses, provoquant même les problèmes sans le vouloir. Tu n'étais encore qu'une enfant, dans ton esprit, il n'y avait rien d'anormal. Ce pourquoi tu ne comprenais pas certaines réactions des adultes. Quel monde vraiment étrange...


Tu te levais donc rapidement pour rejoindre ton amie. Tu lui tendais un gâteau, le sourire aux lèvres, heureuse de la voir. Cependant, cette dernière venait de prendre en main un rouleau à pâtisserie déclarant haut et fort:



    - Je te défie en duel ! En garde, si t’es un homme… Euh… T’as compris. »



Sur le moment, tu regardais avec de grands yeux le rouleau à pâtisserie que tenait Shayra, ne comprenant pas ce qu'elle voulait faire avec. C'est en recevant le premier coup de rouleau sur l'épaule, que tu compris son manège. Elle voulait jouer avec toi. JOUER! Elle voulait jouer! Aussitôt, une excitation venait parcourir tout ton corps. L'euphorie te gagnait et tu trépignais d'impatience sur toi-même. Shayra voulait jouer! Il n'y avait rien de plus excitant que l'amusement. Du moment que tu pouvais t'amuser, jouer, rire, la vie devenait encore plus rose que d'habitude. A l'asile, ta préoccupation première était de t'occuper. Passer tes journées à dessiner, à écrire, à lire, à jouer, à sauter. Une vraie gamine qui ne tenait pas en place et qui avait besoin de distraction. A cet instant précis, Shayra venait justement de lui donner l'occasion de s'amuser, lui tendant clairement une perche! Enfin, un rouleau. Tu te protégeais donc avec tes avant-bras, reculant rapidement pour éviter les coups qui étaient - fallait le dire - vraiment légers. Alors que tu partais à la recherche d'une arme, Shayra s'était vidée un sac de farine sur la tête, t'imitant. Tu pouffais de rire devant cette vision. Elle était vraiment drôle et toujours dans les mêmes délires que toi. Vous étiez à l’unisson. Ainsi donc, tu ouvrais rapidement les tiroirs, les placards, à la recherche d'une arme. C'est en baisant les yeux que tu aperçu les cuillères en bois qui jonchaient le sol. Ni une, ni deux, tu en prenais deux, une dans chaque main, les brandissant en avant. Tu voulais crier "En garde!" mais rien ne sortait de ta bouche, hormis un léger "Aaaah!". Ce n'était pas pratique d'être muette, mais dans ta tête, c'était tout à fait normal. C'était naturel, tu étais muette depuis toujours.



    - La guerre est déclarée ! »



Mais malheureusement, les cuillères en bois n'allaient pas te sauver la mise. En effet, au loin, alors que tu cherchais un arme, Shayra s'était accaparée le réfrigérateur, prenant dans ses mains des œufs bien frais. Tu avais à peine le temps de comprendre ce qui se passait, qu'un œuf venait s'écraser sur ton ventre, un autre sur ton épaule gauche dont quelques résidus parsemaient une partie de ta chevelure. Tu faisais une légère grimace de dégoût, t'observant. Tu étais bien sale et... gluante. Tu déposais alors ton regard dans celui de Shayra, beaucoup plus déterminée qu'au début. Avec aucune once de méchanceté venant de ta part, tu voulais elle aussi la voir toute sale! Autant finir toutes les deux dans la boue?! Avec tes cuillères, tu arrivais quand même à bloquer les œufs qui venaient s'exploser sur le bois. Certains passaient sur les côtés, d'autres, hélas, te percutaient. Mais Shayra allait finir par être à cours de munition. Tu lâchais donc tes cuillères, courant jusqu'au comptoir pour sauter par-dessus et t'écraser de l'autre côté. Un grand "boum" se fit entendre, accompagnée d'une cacophonie de casseroles et de plats en tout genre. Tu émis un léger "Aïe". C'était vraiment attendrissant, voire complètement hilarant! Cependant, tu refis apparition après quelques secondes, une passoire sur la tête en guise de casque et une poêle dans ta main droite. Tu te protégeais comme un gladiateur partant au combat. Cependant, dans ta main gauche, dégoulinait une étrange mixture... le ragoût de la veille! Tu avais trouvé la fameuse marmite où dormait cet étrange mélange. A vrai dire, ce n'était pas très appétissant. L'aspect liquide, granuleux, faisant une sorte de pâte épaisse... non, vraiment, c'était bien écœurant! Cette madame Hotpepper cuisinait vraiment très mal. Ce ragoût était d'ailleurs à son image.


Tu fixais donc Shayra d'un regard complice et taquin. L'air déterminée, planquée derrière ton comptoir, on voyait juste le haut de ton corps qui dépassait, s'arrêtant au niveau des épaules. Tu voulais crier "Sus à l'ennemi!" Mais rien à faire, seul un "Ouuuuh" sortie de tes lèvres rouges. Ainsi donc, tu balançais ta première poignée de ragoût en direction de Shayra... touchée! Grosse tâche en plein milieu du ventre. Tu sautais sur toi-même, euphoriquement contente d'avoir touchée ta cible. Tu n'en pouvais plus! Deuxième lancée de ragoût! Puis une autre! Et encore une autre! Entre les lancées d’œufs et de ragoût, la guerre était déclarée! Il ne fallait pas pénétrer dans les cuisines à ce moment-là, au risque de se retrouver déguisé...»



Candy


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