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Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian)

My Wonderland is shattered. It's dead to me ▬ ALICE LIDDLE



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Kilian J. Kidlost

- it's my wonderland -
☞ ARRIVEE A WONDERLAND : 08/10/2013
☞ CONTES ECRITS : 187
☞ A TRAVERS LE MIROIR : ce garçon éternellement petit, joueur et amusant, qui vous emmènera dans ses jeux enfantins, c'est notre Peter Pan
☞ POINTS RP : 189
☞ OU ERRES-TU ? : entre un pays imaginaire et un autre merveilleux
☞ HUMEUR : à jouer qvec des enfants perdus





Kilian J. Kidlost
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MessageSujet: Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian)   Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian) EmptyMer 30 Oct - 17:12


Battle at the top of bean


Et voilà une journée de plus qui se termine. Tes journées ne sont pas tellement éprouvantes, par rapport à d’autres personnes - patients ou personnel -. Tu es pourtant convaincu d’être celui qui occupe le mieux sa journée. Tu ne fais jamais de choses qui peuvent être d’une manière ou d’une autre inutile. Ton occupation qui t’a amusé le moins aujourd’hui était celle d’aller voir ta psychiatre, ta vraie psychiatre, pas ton premier psychiatre, pas ton père, la psychiatre qui pourrait éventuellement faire disparaitre ta soi-disante  folie. Oui, on dit que tu es fou, mais ce n’est pas parce qu’on le dit que c’est l’unique vérité. C’est une question d’opinion. Ton père a réussi à faire croire au monde entier - tout à fait, le monde entier est au courant - que tu étais fou, que tu avais complètement perdu la tête. Tu pourrais dire que ça t’attriste énormément, mais ce n’est pas le cas. Plus maintenant, en tout cas. C’est mon cœur. Ce serait follement ridicule que j’ai peur de mon propre peur. Mais ce n’est qu’une question d’opinion, bien sur. Il répondrait peut-être le contraire si on le lui posait la question de ce que tu dois ressentir avec lui, il doit être convaincu que tu ne mérites rien d’autres que la peur. Pourquoi mériterais-tu ça? Tu ne sais pas trop. Ca fait longtemps que tu as compris que de vous deux, ton père est le plus, et pas forcement dans le meilleur des sens. On peut être fou dans un bon sens. Si tu es fou, tu l’es dans le beau sens. Tu es fou parce que tu es un enfant, parce que tu ne t’arrêteras jamais de vouloir jouer. Ce n’est pas une mauvaise folie. C’est une bonne folie. C’est une folie que personne ne déteste, méprise ou est effrayé par celle-ci. C’est une folie qui plait et amuse. Rien à voir avec d’autres fous cannibales ou ce genre de folie qui n’a rien à voir avec celle qui t’habite. Cette folie amusante qui fait qu’avant d’avoir entré dans le cabinet de ta psychiatre, et après l’avoir quitté, tu n’as rien fait de plus que t’amuser. S’amuser, c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce monde. Tu croques dans la jolie pomme, qu‘on vous amène le matin, mais tu préfères la manger le soir, avant de te coucher, c‘est devenu une habitude pour tout dire. Et puis, tu finis par t’endormir doucement mais surement, en espérant que tu feras des rêves d’un pays tellement fou, beau et imaginaire.

Tu passes devant le pommier habituel. Tu as l’impression de le voir tous les jour ce pommier. C’est peut-être le cas. Tu n’es pas certain. Tu n’es même pas sur d’être capable de faire la différence entre la réalité et tes rêves. Tu as donc décrété que tout ce que tu voyais était réel. C’est beaucoup plus simple comme ça, à vrai dire. Puis, si tu vois ce pommier, c’est qu’il doit être réel, si ce n’était pas le cas, tu ne le verrais pas aussi clairement. Tu avances, tu ne sais pas exactement où. Tu aimerais bien retourner à cet endroit merveilleux où tu t’es rendu la dernière fois. C’était fantastique! Ca ressemblait à une petite île, et tu t’y es plus qu’amusé. Tu y es allé plusieurs fois, en fait. Mais tu n’es pas certain que te serais capable de retrouver l’endroit. Tu n’es pas sûr d’où ça se trouvait exactement. Tu le retrouveras bien à un moment ou à un autre. Et tu marches, tu marches encore et encore. C’est assez ennuyeux de marcher. Tu ne détestes pas ça mais ce n’est pas très drôle. Tu marches en regardant autour de toi. Il faut bien l’avouer, c’est beau. Tu arrives dans une petite prairie. Oh! Tu aimes bien l’herbe! C’est doux et c’est vert! Tout ce que tu adores! Tu serais capable de te rouler dans la peau pendant de longues heures qui te paraitront immensément rapide. Tu t’apprêtes à le faire, sauf que quelque chose attire ton attire et t’arrête dans l’amusant besoin de te jeter et de rouler dans l’herbe. Tu ne saurais pas exactement dire ce que c’est, mais c’est d’une taille titanesque, gigantesque. Ce n’est pas un arbre, bien que ça a l’air d’être un végétal. Tu lèves la tête haut dans le ciel pour voir jusqu’où ça s’arrête de monter haut dans le ciel. Tu n’arrives pas à voir, c’est bien trop haut. Tu ne sais pas ce qu’il y a là-haut, mais n’importe qui d’un peu intelligent supposerait que le danger ne soit pas étranger à ce qu’il y a là-haut. Ta curiosité a toujours été plus grande que ton intelligence. Tu commences à monter sur des tiges. Tu n’es pas certains que ce soit des tiges de fleurs, mais c’est ce dont ça ressemble le plus. Tu commences à monter. Deux ou trois, tu as failli tomber en glissant un peu, mais au bout d’un certain temps, il parait évident que si tu tombes, il ne va pas t’arriver quelque chose de bien amusant et sympathique, c’est certain. Alors, tu t’accroches et grimpes à tout ce que tu peux trouver. N’importe quel autre garçon regretterait amèrement d’avoir eu la bêtise de monter sur cette plante. Mais pas toi. Pour avouer la drôle de vérité, tu t’amuses comme un petit fou. Tu n’as jamais vu quelque chose d’aussi haut et d’aussi difficile pour escalader. Et tu adores ça! Tu y es! Tu as fini d’escalader. Et tu brules d’impatience de découvrir ce qu’il y a au sommet.

Tu ne regardes pas immédiatement ce qui peut s’offrir à toi. Tu préfères déjà poser tes deux pieds sur la terre-ferme. Une fois debout, tu ouvres de grands yeux, il y a de l’or un peu partout, des petites pièces d’or partout. Immobile. Admiratif. Tu n’es pas certain de tout comprendre, et tu t’en fiches un peu. Tu t’assois et glisse sur l’or à la manière d’un toboggan. Tu souris, rigole, te marre. Tu ne sais pas vraiment pourquoi mais tu te sens soudainement bien. Puis tu vois quelqu’un, qui - il te semble - tu as déjà croisé. C’est un pirate, comme ton père. Tu les mets dans la même catégorie. Un pire, c’est un pirate. Ils sont tous pareil. Des voleurs, des tortionnaires, des assassins d’enfants, des monstres. Ils ont ce qu’il y a de pire dans ce monde. Tu ne veux pas les détester. Mais forcément quand tu en vois un, tu es obligé de réagir, un minimum. Il est en train de se mettre des pièces d’or dans les poches. Voleur. On peut rajouter ça à la liste des mots qui les définissent. C’est surement chez quelqu’un de très riche qui doit passer ses journées à compter chacune de ses pièces. Normal. Ce n’est vraiment pas bien de prendre quelque chose qui ne nous appartient pas, comme ça, ça ne se fait pas. Il n’a pas l’air de t’avoir vu, ou si c’est le cas, il fait comme si ce n’était pas le cas. Tu cries, un peu trop fort « Eh, toi! » Qu’est-ce que tu espère faire contre lui, tu ne le sais pas vraiment. Mais tu sens la terre - ou plutôt les pièces - trembler sous tes pieds.

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I'm the sailor who drifts your hopes

Kaveh A. Daryâ

- it's my wonderland -
☞ ARRIVEE A WONDERLAND : 09/10/2013
☞ CONTES ECRITS : 105
☞ A TRAVERS LE MIROIR : Sinbad
☞ POINTS RP : 109





Kaveh A. Daryâ
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MessageSujet: Re: Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian)   Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian) EmptyLun 4 Nov - 15:25



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La fourchette taquinait un bout de pomme sans que les petites dents ne s’y plantent. Elle retournait encore et encore ce morceau confit et pourtant Kaveh ne se décidait toujours pas à y toucher. Il avait toujours cette réticence à goûter à cette part de tarte. Chaque semaine on leur amenait cette assiette devant le nez, cette unique part comme une récompense d’errer encore entre ses murs délabrés. Il était gourmand, il aimait particulièrement les goûts sucrés et acidulés mais cette friandise-là avait toujours la saveur de l’appât. Il ignorait toujours pourquoi l’asile se démenait à cuisiner encore les pommes du seul arbre fruitier qui trônait tel le roi du désert dans l’arrière-cour. Une fois sur deux, les fruits étaient gâtés. Le pommier semblait aussi vieux que l’établissement lui-même, peut-être même davantage. Le tronc portait les marques du temps telles les rides sur le visage d’un vieillard, les feuilles tombaient dès le début de l’automne, comme si elles n’attendaient que de sécher et de s’envoler ailleurs. Il y avait dans ce rituel sirupeux quelque chose d’amer, de doucereux et de sacrément malsain. Voulait-on faire croire que l’asile se suffisait à lui-même, que vivre en autarcie comme ils le faisaient tous depuis des décennies suffisait à prouver la grandeur du bâtiment ? Le gardien de nuit en doutait davantage chaque jour mais il demeurait tout aussi impuissant face à ces mystères irrésolus. Ses traits se muaient en une expression de dégoût alors que son être entier réclamait malgré lui l’arôme de la pomme encore chaude. C’était comme un péché mignon, une addiction qu’on n’avouait pas tant elle était ridicule. La veille, il se persuadait toujours lui-même qu’il ne toucherait pas à cette tarte, qu’il serait le vent de la rébellion et du rejet. Puis elle se présentait devant lui, encore fumante. Elle était délicieusement caramélisée et ces nuances lui rappelaient cette pierre précieuse, l’ambre, dont il admirait toujours la nacre. C’était fou comme un simple dessert pouvait évoquer des fantasmes chez tous ses adorateurs de Rosewood. Etait-ce un coup du destin qui les condamnait tous à le manger inlassablement ? En tout cas, Spike ne paraissait pas enclin à tant d’hésitation et déjà le chien avait hissé ses deux pattes avant sur la table de bois usé pour renifler avidement le trésor de Kaveh. Ce dernier finit par jeter un regard torve à son canidé avant de lâcher d’une voix outrée, engageant une conversation tout à fait normale avec une bête : « Tu penses vraiment que tu vas me piquer ça, cabot ? » Après avoir secoué la tête de son chien affectueusement, il se retourna vers son assiette avant d’engloutir sa part de tarte goulument. A croire que plus l’attente n’avait été longue, plus son appétit vorace s’était développé. Il ferma les yeux tandis qu’il savourait sa bouchée. C’était divin comme toujours, fragments de souvenirs heureux. L’arôme de pomme enveloppait sa bouche d’une délicate volupté, le caramel hypnotisait son esprit. Ses sens s’en trouvaient apaisés, enfin il se sentait apaisé.
Kaveh rouvrit les yeux et ne fut pas surpris de se retrouver près de l’arbre déchu qu’il détestait tant. Il était identique en tout point à celui qu’il avait trop regardé de l’asile au détail près de l’inscription sur l’écorce qui le faisait toujours ricaner nerveusement. L’adage n’était pas complètement faux, il aurait fallu être cinglé pour accepter un tel boulot que celui-ci et parfois il regrettait d’avoir perdu la tête en signant son nom à la fin du long contrat. L’homme s’appuya un instant sur le tronc pour s’offrir le plus énorme des bâillements. Il lui semblait avoir dormi des heures ou marché durant des jours. Il sortait d’une léthargie dont il n’avait déjà plus de souvenir. Il finit par se concentrer sur les panneaux qui s’offraient à lui. Qu’importe ses inscriptions, elles ne menaient jamais à ce dont il souhaitait. Il rêvait d’une fortune colossale et interminable, de pouvoir s’y rouler à sa guise et de ne plus jamais connaitre les affres de l’obscurité tant son trésor brillerait de mille feux à jamais. Il rêvait d’apprivoiser l’eau, de ne plus se laisser étouffer par cet élément titanesque. Mais jusqu’ici, aucun de ses vœux ne s’était réalisé, c’était une fois de plus la frustration qui emprisonnait son cœur. Kaveh décida de ne pas se laisser duper par ses yeux, par ce qu’il pensait apercevoir au gré de ses pas. Il ferma ses paupières et plaqua sa main gauche par-dessus. Il briguait l’aventure, il allait s’offrir à elle tout entier, sans rien prévoir ni appréhender. Il tourna sept fois sur lui-même. Il avait toujours apprécié le chiffre sept, celui-ci ne le trompait presque jamais. Au dernier tour, il stoppa brutalement son mouvement circulaire et pointa son autre index droit devant lui. Il recouvrit la vue et ce qui s’offrit à lui le laissa d’abord dubitatif. Une énorme plante verte se dessinait à l’horizon. Elle était si haute qu’elle semblait atteindre les cieux des dieux, à travers les nuages. L’hésitation fut de courte durée quand son instinct de mercenaire le poussa à rejoindre cette tige énigmatique. Plus il avançait, plus son pas s’accélérait. Il avait comme l’impression de retrouver cette sensation de liberté à chaque distance parcourue. Autour de lui, le paysage s’étendait à perte de vue, se profilait en diverses saisons et reliefs. Il se sentait l’âme d’un corsaire, de partir à la conquête de chaque découverte qui n’attendait que lui. Il ne réfléchissait pas à la vraisemblance du monde qui l’entourait, il s’y jetait à corps perdu. Arrivé au bas de l’haricot géant, il s’accrocha aux tiges plus petits qui constituaient l’ascension parfaite jusqu’au sommet. Parfois il croyait sentir une forte brise dans ses cheveux, principalement destinée à lui faire perdre l’équilibre. Mais il avait toujours été agile et ne saurait lâcher ses prises pour rien au monde. Il savait ce qui l’attendrait là-haut : l’inconnu et c’était une maitresse qui lui avait manqué depuis trop longtemps.

Il faisait plus frais là-haut. Indubitablement, il était parvenu au sommet de l’univers et c’était avec le triomphe du champion qu’il se hissa pour la dernière fois. Il crut d’abord à un mirage devant lui. Des pièces d’or. Des montagnes, des cimes, des plaines entières recouvertes de pièces d’or. Le doux tintement qu’elles produisaient sous ses pieds était sans doute la mélodie la plus délectable qu’il ait pu entendre tout au long de sa vie. L’homme au bandana rouge poussa un hurlement de victoire. Il ne pouvait plus s’arrêter de rire, de laisser exploser la joie qui le submergeait. Il ne s’inquiéta pas de savoir si cette richesse infinie avait un propriétaire ou non, il se considérait comme l’unique profiteur de cet argent. Il courut quelques mètres avant de se laisser tomber à genoux. Essoufflé, il prit des pièces à pleines mains avant de les fourrer dans ses poches. Il voulait les remplir comme jamais, les faire déborder de cette monnaie. Il saurait s’en accommoder, il se moquait de commettre là quelque crime. Soudain, on l’interpela. Kaveh fit volteface pour découvrir un garçon qu’il avait déjà eu l’occasion de croiser durant ses périples. Il rencontrait souvent le bout de son nez fouineur et son allure de gamin ? Serait-il en train de l’espionner ? Toujours agenouillé face à ce parterre d’or, il leva ses mains pleines avant de crier, d’une voix courroucée d’avoir été déranger durant un tel moment : « Qu’est-ce qu’il y a gamin, y’en a pas assez pour toi non plus ? » Il ne l’aimait pas. Il n’aimait pas les fureteurs, les balances et les trouble-faits. Et ce garçon était la parfaite représentation de tout ce qui l’agaçait. Combien de fois encore osera-t-il contrecarrer ses plans ? Mais alors le sol se mit à trembler. Les pièces rebondissaient sous les tremblements du sol et bientôt Kaveh perdit l’équilibre, tombant sur les fesses en arrière. Un tremblement de terre ? Un orage qui grondait ? La réponse qui apparut devant lui lui glaça le sang. Bientôt le garnement devant lui fut recouvert d’une ombre herculéenne, on aurait pu croire que la nuit avait décidé de tomber en plein jour. L’homme leva les yeux pour tomber nez à nez avec un ogre géant au nez pustuleux, un torchon encore accroché autour de son cou. La fourchette qu’il tenait entre les mains avait certainement la taille d’un immeuble. La créature s’apprêta à abattre son arme mortelle sur le garçon à ses pieds. Sans savoir pourquoi, Kaveh eut tout juste le temps de bondir et de pousser son acolyte sur le côté pour éviter qu’il ne se fasse embrocher. « Non seulement tu me suis et t’amènes la garde avec toi, triple buse ! » Lui cria-t-il dessus, sa voix presque recouverte par les grognements horribles du propriétaire des lieux.


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Kilian J. Kidlost

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MessageSujet: Re: Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian)   Battle at the top of bean (Kaveh & Kilian) EmptyMer 13 Nov - 21:02


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Tu commences à bien connaitre ce pays, ces terres, ces contrés. Mais au début, tu étais complètement perdu, il est si immense que tu ne savais pas où aller, sur le sommet d’une montagne ou bien sur une plage. Tu étais un garçon perdu dans ce merveilleux pays, appelé Wonderland. Tu n’avais pas peur, tu n’a jamais peur. Tu aimes l’inconnu, te dresser dans un endroit que tu ne connais pas et être surpris par ce qui peut arriver. Evidemment, certains diront que c’est se mettre soi-même en danger. Et que pourrais-tu leur répondre? Tu ne leur mentiras pas, tu ne mens pas, pas que les menteurs te dégoutent, mais tu ne t’es jamais senti dans le besoin imminent de produire un mensonge. Mais le jour où tu penseras avoir besoin d’un mensonge, tu mentiras, tu n’as pas peur de mentir car tu n’as peur de rien. Tu es un petit garçon. Tu pourras te contenter de te poser dans un coin au calme, et de faire des choses calme, sans rien risque. C’est ce que ferait n’importe quel être humain normalement constitué. Peut-être n’es-tu pas un être humain normalement constitué? Ca ne t’embête pas tellement. Tu y survis, tout simplement, tu ne penses pas que ce soit d’une manière ou d’une autre vraiment horrible. Tu ne sais pas pourquoi tu as ressenti le besoin de découvrir ce qu’il y avait au sommet de cette gigantesque plante verte. La curiosité, sans doute. Elle est ta plus grande qualité et à la fois ton plus grand défaut. Elle te fait découvrir de nouveaux endroits plus fascinant les uns que les autres est dangereuse, met ta vie en péril, c’est pour ça que tu l’aimes autant. Tu te demandes s’il y a des personnes en haut de cet haricot et quel type de jeux on peut y faire. En tout cas, personne ne sera capable de t’empêcher d’y monter, ta curiosité et ton besoin de découvrir l’inconnu est plus grand que tout ce qu’il peut exister dans ce vaste monde. Tu ne connais rien de plus puissant. Quand tu montes sur la plante, tu pourrait être pris d’une folle panique quand tu sens tes pieds glisser sur les tiges, mais au lieu de ça, tu rigoles. Le danger, ça t’amuse, il n’y a pas de meilleur jeu. Tu ne t’inquiète pas à la douleur que tu pourrait ressentir si tu fais une tragique chute. D’ailleurs, l’idée de tomber ne te traverse même pas l’esprit. Ce n’est pas que tu es vaniteux au point de te dire que tu es si fort que tu ne peux pas tomber, c’est juste que l’idée ne te vient pas à l’esprit. Tomber? Quelle idée! Tu peux même pas penser que ça peut être une possibilité des choses qui peuvent t’arriver.

Quand tu arrives enfin, en haut, tu trouves ça beau. Il y a plein de jaune, le jaune c’est vraiment une jolie couleur, surtout que ça brille, alors tu glisses comme sur un toboggan. Mais dans ton extrême bonté, tu veux empêcher un pirate de voler à qui apparait ces jolies pièces d’une parfaite couleur. S’il y en a pas assez pour toi, toi, non plus? Tu n’es pas certain de comprendre. Tu ne vois pas pourquoi tu volerais quoi que ce soit. Tu vois mal ce que tu pourrait faire avec toutes ces pièces jaunes. Tu vois parfaitement bien ce que pourrait faire une personne normalement constitué, comme ce brigand, pourrait faire avec ces si jolies pièces d’or. Il pourrait s’acheter des choses, comme un chapeau, un bateau, un matelas, une chaise, une table, une carte, une montre, un crocodile et un certain nombre de choses dans le même style. Par contre, tu ne vois pas, mais vraiment pas du tout, ce que toi, Peter Pan que tu es, enfant éternel qui ne demande qu’à jouer et toujours jouer, ce que tu pourrais faire avec. Non, tu as beau y réfléchie, tu ne vois pas ce que tu pourrais faire avec. Hmm… Non, tu ne trouves pas. Tu n’as pas besoin de ces pièces pour jouer. Juste de ton imagination et d’enfants avec qui jouer. C’est tout ce dont tu as besoin, de rien d’autres. Tu es juste venu pour découvrir un nouveau lieu, c’est tout. Quoi demander d’autres? « Qui a dit que je voulais de l’argent? Je ne suis pas un voleur. Et en plus, je ne verrais pas ce que je pourrais avec ces pièces toutes jaunes, je ne vois vraiment pas. » Tu n’aimes pas comment il remplit ses poches. C’est assez malsain, tu trouves. Tu commences à te demander quel type de pirate est-il. S’amuse t-il juste à voler de l’argent et tout ce qu’il peut y avoir de la valeur, aux yeux d’un pirate? Peut-être qu’il va au-dessus de ça? Peut-être qu’il est plus que ça? Peut-être qu’il est pire qu’un voleur? Oui, ça existe, il existe bien pire. Peut-être qu’il arrive qu’il capture des innocents enfants et qu’il les torture? Non. Tu te fais des rêves bizarres, là. Ca, c’est un autre scénario, celui du pire de tous les pirates. Tu rajoutes « Et c’est vraiment pas bien de se servir comme ça, c’est pas à vous tout ça, c’est pas bien du tout. » Oui, oui, tu es en train de donner des leçons de moralités à un pirate. Et étant un très très gentil pirate, il va bien évidemment t’écouter, c’est totalement logique.

La terre tremble. Qu’est-ce qu’il se passe? Tu devrais avoir peur, ce serait la sage logique, mais tu n’as jamais eu de logique, et encore moins sage. Quelqu’un de géant. Et au lieu de t’enfuir, tu lèves la tête au ciel, admiratif de cette grandeur. « Il est grand lui. » Pour toi, le pirate n’existe plus. Il n’y a plus que toi et ton esprit se demandant à quel jeu tu pourrait jouer avec quelqu’un d’aussi grand. Le pirate te bondit dessus. Tu te sens un peu secoué, mais comme toujours, ça va. Apparemment, le géant ne veut pas jouer, juste vous embrocher tous les jeux. Il t’accuse d’avoir amené le voleur. Ah non, t’y peux rien. « Peut-être qu’il a senti que vous le voliez. Et il doit pas aimer qu’on le vole. Le géant s’approche encore de toi. Apparemment, il n’aime pas les enfants, ou plutôt, justement, il les aime un peu trop. Tu fais une roulade arrière pour éviter un coup fatal. « En même temps, quelle idée de voler un ogre! » C’est certain que ce n’est pas très malin, il faut bien l’avouer. Tu ne sais pas vraiment ce que vous aller faire. Tu n’imagines pas un pirate s’allier avec un petit garçon pour combattre un ogre. Mais tu seras tout à fait capable de le combattre tout seul. Et ce sera très amusant!

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