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Bienvenue sur Pueri-Fabula , forum RPG mêlant fantaisie et horreur JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞ 3603938144
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JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞

My Wonderland is shattered. It's dead to me ▬ ALICE LIDDLE



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I'm a fake with blood in my hands.

B. Shayra-Nellaë El Khari

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☞ CONTES ECRITS : 101
☞ A TRAVERS LE MIROIR : Morgiane, Ali-Baba.
☞ POINTS RP : 118





B. Shayra-Nellaë El Khari
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MessageSujet: JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞   JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞ EmptyDim 3 Nov - 18:44




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And we don't give a fuck cause that's just who we are and we are the crazy kids, them crazy, them crazy kids and we are the crazy kids, we are the crazy people. I came to start the ruckus and ya wanna party with us cause we crazy.


La pluie tombe drue. La violence de cette dernière se répercute contre les vitres, que tu foudroies du regard. Le bruit t’empêche de dormir… Mais peut-être moins que ces souvenirs sanguinolents qui ne cessent de refaire surface. Ces corps décharnés, ces yeux vitreux et vides de toute âme, cette abondance de rouge. Au fond, c’était assez ironique… L’on aurait aisément pu penser qu’il s’agissait de mannequins recouverts de peinture rouge. Mais la vérité était toute autre. Le plaisir qui s’était insufflé dans tes veines, qui avait brûlé tes entrailles, tu ne l’avais ressenti dans aucune autre activité… Evidemment, le fait que tu sois vierge de tout contact envers un quelconque sexe n’aidait en rien à ce que tu sois experte dans le domaine.
Mais depuis, ce plaisir sans limites te manquait. Rien n’était parvenu à te donner une telle satisfaction, sauf peut-être simplement le fait de créer une ambiance chaotique dans l’Asile. Le fait de savoir que tu détenais le pouvoir, que tu pouvais faire changer et bouger les choses, était quelque chose d’incroyablement excitant.
Démon sous des traits purs, tu contaminais les gens avec tes mots, répandant tes idées néfastes. Mais parfois, c’était bien moins drôle… Lorsque tu le voyais, et que tu ne parvenais pas à te défendre. Il ne t’attaquait jamais, bien sûr… Mais c’était lui ! Tu le savais ! Tu l’avais tué trente-neuf fois cette nuit là. Et il était toujours là, insidieux, à te narguer de sa présence. Un grognement retentit, provenant de ta gorge, alors que le sommeil n’arrive pas.

Il ne doit pas être plus de 14h, mais tes nuits sont bien trop souvent sans sommeil. Des cernes noirâtres creusent ta peau. Tes veines ressortent, tentant sans doute de transpercer ta chair. Tu fais peine à voir, et le pire dans tout ça ? Ca ne t’empêche pas de jouer de tes charmes. De manière purement innocente, car tu ne sais pas comment agir envers les hommes.
Tu te mordilles la lèvre inférieure alors que tes prunelles fixent le plafond. Tes parents te manquent. Tes frères et sœurs te manquent. Ils sont restés en Amérique, tu le sais, car quelques fois des lettres te parviennent. Mais aucun visage ne passe par l’embrasure d’une porte, aucune voix que tu ne reconnaisses ne claironne. La solitude est pesante. Alors tu fais ton petit diable, tu manipules, tu crées une ambiance malsaine. Rien n’est plus satisfaisant qu’annihiler les relations qui se construisent.
Oh, tu es parfaitement conscience que personne ne t’apprécie depuis ces deux années que tu te trouves dans l’Asile… Mais honnêtement ? Tu t’en fiches. La vie est un terrain de jeu, et si seulement un couteau t’était accessible – un couteau tranchant – ils seraient tous déjà morts. Il n’y a aucune couleur qui n’égale à tes yeux la beauté du rouge, éblouissant sur une peau d’albâtre. Le contraste des couleurs, sur une peau livide et morte.

Tu repousses les couvertures, et avec elles, les pensées funestes et violentes qui trônent dans ta caboche. Tu manques d’air, tu manques de divertissement. Le temps, aux Etats-Unis, n’est pas du tout le même qu’en Inde. Mais, n’ayant jamais supporté la chaleur étouffante de ton pays, tu te sens bien mieux ici bas. Et le contact de la pluie contre tes terminaisons nerveuses a quelque chose de cruel, de déplaisant qui rend la sensation… Etrangement attirante. Tu aimes lorsque ta peau se rafraîchit jusqu’à devenir extrêmement froide, au point qu’une douleur sourde engourdisse tes membres.
C’est pourquoi, au lieu de rester cloitrée entre ces murs dépourvus de couleurs, tu cours jusque dehors. Tes pieds nus souffrent contre la caillasse d’abord, avant de respirer contre l’herbe fraîche. Il fait incroyablement froid, tant et si bien que tu grelottes. Tes bras, nus eux aussi, frissonnent. Mais tu n’es pas du genre à écouter les plaintes de ton corps, d’autant plus lorsque l’on sait à quel point tu es masochiste et autodestructrice. Tu aimes avoir mal… Ou en tout cas, tu en as besoin. Si tu as aimé et n’éprouve aucun regret à avoir tué de sang froid, la culpabilité noue ton estomac, fait remonter la bile dans ton œsophage. La douleur te permet de te centrer sur autre chose…

Tu te poses sur un banc du jardin, la pluie rendant tes cheveux lisses. Ces derniers dégoulinent le long de ton dos, mouillant encore davantage la fine robe qui recouvre ton maigre corps. Mais, soudain, tu crois entendre des sons. La pluie tombe si fort que tu n’en es pas sûre, alors tu tentes de te rapprocher d’eux. Et c’est de cette manière que tu découvres, à quelques mètres, un jeune homme que tu as déjà vu mais à qui tu n’as jamais parlé.
Sans réellement savoir pourquoi, tu ne l’as jamais estimé manipulable, ou digne d’intérêt à être manipulé. Il rit et parle tout seul, sous le couvert des rares feuilles d’un arbre. L’automne est là, à présent, et tu te surprends à te questionner à son sujet. En temps normal, les gens ne sont que des pions et tu ne t’intéresses pas à eux… Mais, il est vrai qu’il a toujours été une source de curiosité. Tu ne sais même pas son prénom… Comme pour les autres, en fait.

Tu t’approches à pas feutrés, et décide finalement que ça ne sert à rien. Alors, tu marches normalement, en faisant du bruit, avant de lancer avec lassitude un :


    - A qui tu causes ? »


Tu le regardes bizarrement, de manière déplacée. Mais tu n’en as pas conscience, et quand bien même ce serait le cas, ça ne changerait rien. Tu continuerais de le regarder de la même manière. Il semble, dans les premiers temps, ne même pas remarquer ta présence… Chose qui a tendance à t’agacer. Tu es suffisamment intimidante pour que l’on te remarque ! Et jolie ! Et puis, tu as une réputation ici… Parce qu’ils ont bien compris à quel point tu es sournoise. Tu as envie de lui taper dessus, mais tu retiens tes pulsions. Il est étrange, ce gars… Pourtant, il peut peut-être être utile. Si tu en apprends un peu plus sur lui.


    - Euh… Moi c’est Shayra-Nellaë. »


Ton accent chantant ressort dans chacun de tes mots, autrefois fierté qui est aujourd’hui, sur le moment, synonyme de honte. Tu devrais être chez toi, à étouffer sous la chaleur… Et pourtant, tu es ici. Et la culpabilité revient, t’assommant presque sous la violence. Les meurtres, le massacre, s’affichent devant tes yeux. Tu ne remarques même plus le jeune homme, la peur s’affichant sur tes traits… Mais une peur mêlée à une admiration déplacée. Fierté et dégoût se mêlent sur ton minois, et finalement, tu tombes à genoux sur le sol humide. Les larmes roulent sur tes joues alors qu’un sourire trône sur tes lèvres.
Lorsque tu t’en rends compte, tu te relèves rapidement et lisse ta robe, tout en tapotant du pied, regardant les alentours pour cacher ta gêne. D’habitude, tu tentes de faire en sorte que ça n’arrive pas devant d’autres gens… Enfin, il est tellement absorbé par sa discussion avec lui-même qu’il ne doit pas avoir remarqué… Du moins, c’est ce que tu espères.

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Jac C. M. Catfield

- it's my wonderland -
☞ ARRIVEE A WONDERLAND : 08/10/2013
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☞ A TRAVERS LE MIROIR : un certain chafouin.
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☞ UNE TEA PARTY ? : parler pour ne rien dire. philosopher sur l'absurde.
☞ HUMEUR : à jouer aux devinettes.





Jac C. M. Catfield
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MessageSujet: Re: JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞   JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞ EmptyMer 6 Nov - 21:26

Il pleut. Il pleut et tu es dehors, sous ton arbre préféré. Les feuilles cache à peine la noirceur de la nuit, filtre à peine l'eau qui s'écoulent des nuages. Tu ne sais pas trop comment tu es arrivé là, mais tu es au moins sûr que tu y es bien. Ton pantalon est mouillé et le tissu de ton tee-shirt est imprégné à ta peau. Tu grelottes un peu. Tes mains sont froides. Tout est froid ici. Même le vent, même l'odeur de l'hiver qui arrive. Sauf lui, là-haut. Au fond, tu t'en fiches un peu, tu n'y penses même pas. Tes doigts ont beau être endoloris par la morsure du froid, t'es là et c'est tout. Paumé certes, mais bien là.

Ou peut-être pas, après tout.

Tu relèves finalement les yeux. Au-dessus de ta tête, tu aperçois ton compagnon d'infortune. Ce grand sourire qui ne te quitte jamais. Il te fait la morale. Comme d'habitude. Comme toujours. Il t'explique combien, il est important de compter les gouttes de pluies. Une par une, car trois par trois, c'est impossible.

Pourquoi compter des gouttes de pluie ? C'est une bonne question qui te taraude l'esprit.  

Tu as bien demandé, mais il ne t’a pas répondu. Il était trop occupé à compter avec toi. Et puis sa parole est comme toute ses paroles, vérité absolue. Tu te mords la lèvre et tu fixes le ciel de tes yeux bleus. Tu fais tout ce qu'il te dit sans rechigner, sans chercher à comprendre. « Un, deux, trois, quatre. » Tu fronces les sourcils, tandis que ton ami imaginaire, illusion de ton esprit, se cache dans les feuillages de l’arbre pourri.  Oui, s’il n’a plus de feuille, c’est qu’il est pourri jusqu’à l’os. Quand bien même, un arbre n’a pas d’os. Tu te perds un instant à imaginer un os dans le tronc d'un arbre, avant que ton ami ne te ramène à ta réalité d’aliéné. * Non ! Tu as compté deux fois cette goutte. * Il réapparait devant toi et tu soupires, las. Il t’importune ce sourire. Il t’agace. A force de trop parler, il t’empêche de réfléchir. « Il voudrait que t’arrête de parler ! Tu le déconcentres ! » lâches-tu un peu en colère. Et tu recommences à compter les gouttes de pluie avec une ferveur insoupçonné. T’es concentré, assidu à ta tâche. « Un, deux, trois, quatre. » Joyeuse lubie du soir.

Et puis, au loin, une ombre s’avance vers toi.
Et c’est là, qu’elle te dérange. Cette ombre qui parle. « A qui tu causes ? » Tu ne l’entends pas. Tu t'en fiches.

« Euh… Moi c’est Shayra-Nellaë. » Tu penches la tête du côté gauche, puis du droit. Tu ne sais pas trop si son visage te dit quelque chose, mais après tout, tu as du mal à identifier les personnes. Sauf Ecila. Non, tu ne sais vraiment pas qui c’est. Et puis son visage est tout bizarre. Il est un peu triste. Seule émotion que tu sais parfaitement lire et définir. * C’est son nom, non ? Non de non. *  « Ah ?! »  Tu hoches de la tête. Tu as bien compris ce qu’il vient de te dire. Toi aussi, tu dois dire ton nom. « Lui il s’appelle... »  Tu t’arrêtes subitement. Il y a longtemps que tu ne réponds plus à ce prénom. Tu en as même oublié l’existence. Tu réfléchis. Durement. * Jac.  *  Un sourire se répand aussitôt sur tes lèvres bleues. Tu as retrouvé ton prénom. Il te semble si lointain, souvenir délicat d’un passée que tu as voulu oublié et enterré derrière l’omniprésence de ta folie. « Oui voilà, c’est son nom à lui ! »  Il est évident que ce simple mot, Jac, ne sortira jamais de ta bouche. Même drogué. Même endormi. Tu n’es plus Jac, tu ne veux plus être lui. Il a trop pleuré, il a trop cherché Alice dans les décombres. Il a disparu depuis huit ans déjà. Tu te détournes d'elle. Bizarrement, elle est pas assez intéressante à ton goût. Et puis tu dois finir de compter les gouttes, au risque d'énerver ton hallucination.

Oh et puis non. Tu restes bloqué à fixer l'arbre.
Une seconde.
Deux.
Puis trois.

Soudainement, énervé, tu refais surface. Tu tends ton doigt vers Shayra puisque c'est son prénom. « Mais il aimerait bien que tu arrêtes de pleurer. Parce qu’il ne peut pas compter les gouttes, si tu pleures ! »  C'est énervant ces gens qui se mêlent de tout et de rien. Non. Surtout la pauvre, tu l'embarques dans ton monde sans même qu'elle puisse dire ouf.

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B. Shayra-Nellaë El Khari

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MessageSujet: Re: JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞   JAC&BLOODWEN ▽ ❝ Je serai l'accident, sur le bord de ta route. La larme de poison. ❞ EmptyMer 13 Nov - 16:42




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Rien à faire. Tu te demandes vraiment pourquoi tu l’as abordée. Tu passes une main dans tes cheveux humidifiés par la pluie, venant t’abriter non loin de lui sous l’arbre de plus en plus dépourvu de feuilles en raison de l’automne déjà bien présente, mais reste à une distance respectable. Tu as beau contenir une forme de folie, si ça se trouve… La sienne est contagieuse. Et vu son état, vu son air paumé, tu t’en passerais bien. Il a dû se prendre trop de coups sur la tête quand il était gamin, à voir sa tête. Pas désagréable à regarder, bien que tu ne saches vraiment ce que signifient ces quelques mots – trop dépourvue des bases en la matière – mais vraiment… étrange. Il n’y a aucun mot qui résume mieux cette méfiance que tu ressens envers le jeune homme. Ses lèvres sont bleues, sans doute à force de rester dans le froid. Et lorsqu’un sourire apparaît, tu ne saurais dire pourquoi, mais tu as envie de le cogner. Et… Ce n’est pas qu’une envie. Parce qu’avant que tu n’aies le temps de dire quoi que ce soit, le geste part de lui-même. Ton poing vient s’abattre contre la chair molle de sa joue, pas très fort mais assez pour que sa tête parte sur le côté et qu’il titube un peu.

    - Sourire, c’est pour les faibles ! Ou les idiots ! Et tu m’as même pas dit ton nom… IDIOT ! »


Tu ne sais pas pourquoi, il t’agace. Tu as envie de le martyriser, de faire disparaître cet air béta de son minois. Tu sais que dans ce genre de situation, tu devrais t’excuser… Mais après tout, est-il logique de s’excuser si l’on n’en pense rien ? Est-il logique que tu t’excuses alors que tu aimerais lui cogner encore davantage sur la trogne, lui balancer tes poings et tes pieds dans l’estomac ?
Tu l’aimes bien. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu éprouves de la sympathie pour lui. Et ça t’énerve tellement… Oh oui, tellement, que tu rejettes ces sentiments. Il n’y a qu’avec elle que tu acceptes un peu de tendresse, et masquée sous bien des couches de bougonnerie et de râlements intensifs sur ses moindres faits et gestes. Lui, tu ne le connais pas. Il ne peut pas faire parti de ton cercle restreint… Il s’est vu, un peu ? Avec son sourire débile, avec ses yeux dans le vague et sa manière étrange de parler ? Tu te mordilles la lèvre inférieure avant de proférer, tout bas, dans un chuchotement presque masqué par les bourrasques qui font valdinguer tes cheveux d’ébène :

    - Désolée… Plus fort que moi. Pas ma faute. »


Et les larmes réapparaissent dans tes prunelles, s’écoulant, ruisselets, contre tes joues. Les souvenirs reviennent, impérissables, tenaces, chimères effrayantes de ce sang sur tes mains. Tu l’as tué. La seule personne pour qui tu aies éprouvé du respect, tu l’as tué ! Pourquoi es-tu si violente, pourquoi ne peux-tu pas t’empêcher de cogner ? Cela fait parti de ton tempérament ? Une excuse. C’est ta façon de te défouler, et de la même manière, de montrer ton affection. Ce n’est simplement pas le même genre de coups. Il te débecte, et tu as envie de le frapper encore et encore. Il t’inspire une once de pitié, une once d’envie de le protéger. Il a l’air tellement seul, tellement perdu… Tellement… Fou.

    - Pourquoi tu… Tu comptes les goutes ? Ca sert à quoi ? Ca a l’air d’être dur… Je peux compter avec toi ? »


Tes joues rougissent alors que tu avances un doigt pour tenter de toucher une goute d’eau. Mais elles s’écoulent et se déversent si vite que tu n’as pas assez de doigt. La patience te manque, peu à peu, ton incompétence t’énerve. Alors, tu utilises la seule manière que tu connais pour ta calmer : Tu abats tes mains sur tes joues, les griffes à l’aide de tes ongles et hurle. Tu es capricieuse, tu le sais. Tu ne sais même pas pourquoi tu as voulu compter avec lui… Vous n’êtes pas pareils, c’est évident ! Tu serres les dents pour éviter de pleurer encore. Ca la perturbe, ça, tu l’as compris. Alors tu le fixes, tu attends de savoir combien de goutes il y a, même si ça te semble incroyablement long et fastidieux. Tu ne peux pas l’aider, et ça te frustre. Mais tu n’as pas envie de partir… Tu préfères la compagnie d’un fou à la compagnie de ces murs blancs, de cette aile où tu séjournes et de ces cris qui ne cessent jamais. La couleur immaculée des murs de ta chambre ne font que motiver l’apparition de ces visions d’horreur qui s’insufflent devant tes yeux pour ne plus en partir. Tu les hais, tu hais cette monotonie. Il n’y a que le pays des merveilles qui parvienne à te faire sourire… Et, apparemment, le jeune homme dont tu ignores toujours le nom. Car tes lèvres sont étirées, sous la vision déconcertante de sa naïveté.

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